Définition de MTOROMANCIEN, IENNE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : é-tè-ié

DÉFINITIONS

1
Appuyer, soutenir par des étais. Étayer un mur.
Sémantique : Fig.
Je ne voudrais pas qu'on allât faire un usage indiscret d'un ressort si bas [la gourmandise], ni étayer d'un bon morceau l'honneur de faire une belle action
de Jean-Jacques ROUSSEAU dans Ém. II
Et du nom de justice Vous osez abuser pour étayer vos droits
de Marie-Joseph CHÉNIER dans Gracq. II, 3
2
S'étayer, Nature : v. réfl. Se soutenir sur un étai, sur un bâton.
Le vieux devin qui.... Pour s'étayer dans sa marche incertaine, Courbe son corps sur un appui de frêne
de MALFIL. dans Narcisse, II
Sémantique : Fig.
En vain, pour s'étayer du nom de mes aïeux, Par l'éclat des emplois Charles flattait mes yeux
de Casimir DELAVIGNE dans Vêp. sicil. I, 1
Se soutenir l'un l'autre.
La richesse et le crédit s'étayent mutuellement, l'un se soutient toujours mal sans l'autre
de Jean-Jacques ROUSSEAU dans Émile, V
Ces possessions formaient quatre masses trop éloignées les unes des autres pour s'étayer mutuellement
de Guillaume Thomas, abbé RAYNAL dans Hist. phil. IV, 23

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Salomon son temple en estaie Sur sept pilliers....
de Jean Chopinel, dit Jean DE MEUNG dans Tr. 112
2
XIVe s.
Despense pour estaier et relever le comble du toit
dans Bibl. des ch. 5e série, t. III, p. 239
3
XVIe s.
Fabius, par un moyen de proceder tout different, sousteint et estaya dessoubz [sa ville]
de Jacques AMYOT dans Péric. et Fab. comp. 2

ÉTYMOLOGIE

1
Étai ; Berry, atéyer.

Synonymes de ÉTAYER

Termes proches de ÉTAYER

Phonétiquement proche de ÉTAYER